LUNDI 26 JUIN 2023
Découvrez les speakers de l’édition 2023
Gilles Babinet nous rappellera que les modèles d’affaires sont toujours enchâssés dans des politiques publiques et nous apportera son éclairage en tant que digital champion de la France auprès de la Commission européenne.
Gilles Babinet est entrepreneur depuis l’âge de 22 ans. Autodidacte, passionné de nouvelles technologies et des questions politiques et sociales d’ordre général, il a fondé de nombreuses sociétés dans des domaines aussi divers que le conseil, le bâtiment, la musique mobile, la co-création, les outils décisionnels, etc. Auteur de plusieurs ouvrages sur le numérique et ses enjeux, Gilles Babinet est également professeur à Science Po Paris et membre de l’Institut Montaigne.
Avec ses équipes, Sempels expérimente la régénération dans les modèles d’affaires, avec une démarche de recherche-action. C’est le résultat de ces recherches qu’il viendra nous présenter lors d’USI. Il exposera également les dernières actualités autour des modèles économiques innovants et des transformations radicales.
Docteur en Sciences de Gestion de l’Université catholique de Louvain, Christophe Sempels est co-fondateur et Directeur Général de LUMIÅ, un nouvel établissement d’enseignement supérieur couplé à un centre de formation pour cadres et dirigeants et un centre de recherche-action entièrement dédié à la transformation des organisations et des territoires à visée de soutenabilité forte.
Un témoignage sur les affects et leur traduction dans le champ professionnel en tant que Directrice du numérique chez OCTO Technology d’abord, puis en tant que CSO.
Dominique Buinier nous explique comment les avancées professionnelles vers davantage de responsabilité découlent de convictions et actions prises initialement dans la sphère personnelle.
Dominique Buinier est Directrice des opérations et Directrice RSE chez OCTO.
Alter Equity, fondé en 2007 par Fanny Picard, est un fond qui a la volonté de soutenir l’innovation en ce sens. Nouveau modèle en lui-même, comment l’investissement responsable permet-il une réponse aux enjeux environnementaux et sociaux d’aujourd’hui ?
En 2007, Fanny Picard crée et dirige Alter Equity, première société française de gestion de fonds d’investissement dans les entreprises non cotées utiles à l’intérêt général dans sa double dimension sociale et environnementale. Membre du Comité de place du financement de la transition écologique en France ainsi que du Comité de Gouvernance des Entreprises au Medef, elle est également membre du Conseil de Surveillance de Tikehau Capital et présidente du Comité de Gouvernance et Développement Durable ainsi que du Conseil d’Administration de GL Events dont elle préside le Comité RSE. Fanny Picard est diplômée de l’ESSEC et de la SFAF, titulaire d’une maîtrise de Droit et ancienne auditrice du Collège des Hautes Études de l’Environnement et du Développement Durable.
Le travail de Cyril Dion insiste sur la nécessité d’être capable de produire de nouveaux récits pour accompagner les bifurcations à venir. Les initiatives collectives innovantes et optimistes qu’il met en lumière sont autant de petits pas vers un monde plus “habitable”. C’est de ce type de nouveaux récits dont les entreprises ont aujourd’hui besoin, à leur échelle, pour se mettre en action !
Cyril Dion est un écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste français. Il est notamment connu pour son film “Demain” (écrit et co-réalisé avec Mélanie Laurent) et plus récemment sa série documentaire « Un monde nouveau », diffusée sur Arte.
Croissance verte et développement durable ne sont plus en odeur de sainteté : trop d’initiatives se sont révélées fallacieuses, voire mensongères. Désormais, pour avoir du crédit, il faut rendre des comptes. Les nouvelles normes comptables sociales et environnementales, élaborées et approuvées par l’Europe, vont bientôt entrer en vigueur : c’est ce qu’on appelle la comptabilité triple capital.
Delphine Gibassier est experte en comptabilité et reporting non-financiers. Elle a notamment travaillé avec le Pacte mondial des Nations unies, l’IIRC, le BCSD, R3.0, la Coalition des capitales et le CDSB.
D’une certaine manière, un modèle d’affaires peut être évalué à l’aune de ses déchets. C’est l’argument du discours porté par l’économie circulaire qui invite à sortir du schéma industriel extraire-produire-jeter. C’est sur ce volet que le collectif d’architectes Rotor opère des réaménagements et de la construction en réutilisant systématiquement des matériaux usagés. Cécile Guichard (designer et chercheuse) et Michaël Ghyoot (architecte) témoigneront de leur apprentissage dans la mise en œuvre d’un modèle d’affaires circulaire.
Rotor est une association bruxelloise fondée en 2005, qui a développé une expertise spécifique en matière de réemploi des matériaux de construction. Elle a donné naissance à l’entreprise Rotor DC (ou Rotor Deconstruction).
Non, la décroissance n’est pas une récession perpétuelle, un refus de l’innovation ou encore une forme d’éco-dictature ! Elle incarne même un équilibre pérenne entre impératifs économiques et soutenabilité sociale et environnementale.
Timothée Parrique est docteur en sciences économiques et chercheur en économie écologique à l’Université de Lund en Suède. Il est l’auteur de l’ouvrage aussi choc que pédagogique : “Ralentir ou périr, l’économie de la décroissance” (2022).
Pour lever les contradictions qui se cristallisent aujourd’hui au niveau des modèles d’affaires, il nous faut procéder à un décentrement et, pour cela, forger de nouveaux concepts. C’est ce que nous propose Ludovic Duhem, à travers deux sujets émergents : l’économie éco-sociale et l’industrie ouverte.
Ludovic Duhem est artiste et philosophe. Ses recherches portent sur les relations entre esthétique, technique et politique au sein des enjeux écologiques. Il développe actuellement une approche éco-technologique et sociale appliquée à la question du numérique, du design et des territoires.
L’évolution des modèles d’affaires est intimement liée aux technologies et aux usages que nous en faisons : les modèles d’affaires d’avenir reposent sur des technologies d’avenir, des « Right Tech ». Pour les identifier, pourquoi ne pas s’appuyer sur des expériences de pensées puisées dans les œuvres de science-fiction ?
Vincent Bontems est philosophe des sciences et techniques, chercheur au Larsim (CEA) et chercheur associé au CGS (Mines ParisTech). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment « Au nom de l’innovation. Finalités et modalités de la recherche au XXIe siècle ». (2023).
Pourquoi évoquer le chamanisme dans une conférence sur les modèles d’affaires à l’épreuve des limites du monde ? Parce que la pensée animiste propre au chamanisme nous décentre et apporte un éclairage essentiel sur notre rapport au vivant et aux objets techniques.
Après une carrière dans la publicité et les médias, Céline Dartanian a été initiée au chamanisme sibérien en Mongolie. Sa vie a bifurqué radicalement, et elle témoigne de son expérience. Un moment d’inspiration dont le décalage s’avère plus que d’actualité !
Faire que la vitalité des entreprises et celle des écosystèmes s’entremêlent de façon bénéfique : c’est le cœur de l’économie symbiotique. Il existe de nombreuses approches et expérimentations, qui sont autant de façons d’opérer, pour espérer avoir des modèles d’affaires qualifiés de « régénératifs ».
Ingénieure en agriculture de formation, Isabelle Delannoy est une spécialiste du développement durable en France et autrice de la théorie de l’économie symbiotique. Elle est également connue pour avoir co-scénarisé le film “Home”, de Yann Arthus Bertrand.